Des toits très abîmées…
À partir de 1985, lorsque nous arrivons, la restauration des toitures est la principale priorité. Les ¾ sont progressivement refaites… Un équipement sécurisé et adapté s’avère nécessaire. Une grue de chantier, des échelles, une bétonnière sont acquis.
Victor se souvient : « J’ai bricolé un monte-tuiles à partir d’un monte-gerbes des années 1950. J’ai aussi dû traverser Nogent-le-Rotrou avec un vieux tracteur Hanomag surchargé de pierres de taille ». Quelques années plus tard, un tractopelle est acheté…
Dans le respect des matériaux traditionnels, les chevrons remplacés sont en chêne, les lattes en chêne ou en châtaignier. Seules des tuiles de récupération sont utilisées. A l’époque, il faut compter 0,50 francs par tuile… Elles peuvent maintenant coûter 0,50 €… La première année, l’étable occupe un mois complet de vacances estivales. Mais la rentrée scolaire et la reprise du travail pointe son nez ! Les chantiers s’échelonnent tous les ans pour les différents bâtiments. Victor se rappelle : « Heureusement, je faisais preuve de souplesse ! Je montais en quelque sorte comme un chat sur les toits… mais je ne posais pas de gouttière ! ».
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