Comme le montrent certaines enluminures, il existe des cabanes de berger depuis le 15^ème siècle.

Du 19^ème aux années 1950, dans le Perche comme en Beauce, elles sont d’autant plus nombreuses. Souvent solitaire, le berger est alors considéré comme passeurs de mémoires, de traditions. Son temps est rythmé avec ses moutons par la nature, les saisons, les animaux…

La cabane est alors tirée par un cheval ou un âne tous les jours. Après la moisson et pendant presque six mois, les déjections servent à fertiliser les sols. Les moutons produisent de l’engrais 100 % naturel. La nuit, ils sont rassemblés dans des parcs constitués de « claies », des barrières amovibles et faciles à transporter. Le chien dort dans les niches aménagées sous la cabane.

Ces petites roulottes sont toujours montées sur un essieu fixe, avec quelquefois une troisième roue. L’accès se fait par l’avant, l’arrière ou le côté, en fonction des régions. Dans certaines, comme celle du « Bois Joly », la position debout est possible à l’intérieur. La plupart sont en effet plus basses.

Pour un historique plus détaillé, nous vous conseillons le site de Christian LASSURE. Pour voir d’autres cabanes de berger aux alentours, vous pouvez visiter l’Ecomusée du Perche à Saint-Cyr-la-Rosière ou le COMPA – Conservatoire de l’Agriculture à Chartres.